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Conclusion de la conférence sur les relations arabo-ottomanes à la FLSH - Section 3
Le département d'histoire de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines - Section 3 a conclu la conférence sur les relations arabo-ottomanes en publiant une série de recommandations visant à promouvoir la recherche universitaire conjointe dans le domaine de l'histoire arabo-ottomane.
La conférence, parrainée par le recteur Bassam Badran, s'est ouverte par une séance officielle à laquelle ont assisté l'ambassadeur de Turquie au Liban, Murat Lütem, le doyen de la FLSH, Dr Soha El Samad, le mufti d'Akkar, Cheikh Zaid Bakkar Zakaria, l'archevêque métropolitain de l'archidiocèse de Tripoli, al-Koura et dépendances de l'Église d'Antioche, Ephrem Kyriakos, le cheikh Nader Jomaa représentant le mufti de Zahle et de la Bekaa, Cheikh Ali Al-Ghazawi, Dr Sami Rida, représentant le député Karim Kabbara, l'ancien député Misbah El-Ahdab, le général de division Ahmad Noman, représentant le commandant de la région militaire nord de l'armée libanaise, le général de brigade Bassem al-Ahmadieh, ainsi que des représentants des doyens de l'Université Libanaise et des universités privées du Nord, ainsi que des personnalités culturelles, intellectuelles et communautaires.
Quarante chercheurs et historiens du Liban, de Turquie, d'Égypte, d'Algérie, de Jordanie, de Tunisie et d'Irak ont participé à la conférence, qui a abordé plusieurs thèmes, notamment la réalité du terme « néo-ottomanisme », les réformes de l'Empire ottoman et ses relations avec les Églises et les différentes identités religieuses et ethniques, ainsi que l'identité ottomane entre turquisation et arabisation.
La conférence s'est conclue par une série de recommandations :
- Contribuer à la normalisation de la terminologie utilisée dans les écrits sur l'histoire ottomane.
- Former un comité spécialisé composé d'universités arabes et turques afin d'élaborer de nouveaux programmes d'études visant à réinterpréter l'histoire ottomane.
- Encourager les chercheurs et historiens arabes et turcs à mener des études et des recherches conjointes sur l'histoire sociale et économique de l'Empire ottoman.
- Encourager les chercheurs et les historiens à travailler sur des études portant sur la structure administrative et les institutions waqf de l'Empire ottoman.
- Chercher à lancer un forum de dialogue arabo-turc axé sur l'étude de la mentalité historique commune qui a façonné les relations arabo-ottomanes.
- Mettre en place un processus d'organisation des archives et de formation de spécialistes à la manipulation et à l'utilisation des documents dans les pays arabes et en Turquie.
- Encourager les chercheurs à étudier les langues arabe et ottomane.
- Créer une encyclopédie de la géographie historique arabe pendant l'ère ottomane.
- Organiser des missions scientifiques conjointes entre les universités arabes et turques et avec les instituts de recherche et les bibliothèques.
- S'efforcer d'organiser cette conférence périodiquement et de publier une revue électronique évaluée par des pairs qui permette aux chercheurs de publier leurs travaux.
- Travailler à la numérisation électronique des archives des tribunaux de la charia et former un comité de spécialistes en statistiques pour étudier l'histoire quantitative de l'Empire ottoman.
