L’Université Libanaise et la Fondation Sanabel signent un accord de coopération pour le traitement des eaux usées et leur réutilisation dans le secteur agricole dans le cadre du projet européen AQUACYCLE
Dans le cadre du projet AQUACYCLE, financé par l’Union européenne (UE), et dans le but de préserver et d’augmenter les ressources naturelles afin de parvenir à un développement durable, l’Université Libanaise (UL), représentée par le doyen de l’École Doctorale des Sciences et Technologies (EDST), Pr. Fawaz Al Omar, a signé un accord de coopération avec la société immobilière SANABEL, en charge du développement du Liban-Nord, représentée par M. Rami Chrakiyeh.
L’accord, qui porte sur le traitement des eaux usées et leur réutilisation dans le secteur agricole du projet de logement de la société à Koura, a été signé le 24 septembre 2020, au Centre Azm pour la recherche en biotechnologie et ses applications de l’UL, en présence des chercheurs du centre et de son directeur, Dr. Mohamad Khalil, ainsi que des membres du projet et de son responsable scientifique, Dr. Ahmad Al Moll.
Dans son discours, le doyen de l’EDST a affirmé que l’UL ne cesse de soutenir les innovations et la recherche ciblée dans le secteur environnemental, notamment dans le domaine de l’investissement dans les déchets et leur recyclage, soulignant que cet accord est une première au Liban pour parvenir à une gestion durable des impacts environnementaux, sociaux et économiques et réduire les coûts opérationnels liés à l’eau, à l’énergie et aux déchets.
Le doyen a également révélé que la mise en œuvre du projet se fera sur une période de trois ans et qu’une usine sera construite afin de traiter les eaux usées et les convertir en eau arable, ce qui contribuera à soutenir les projets environnementaux d’une manière cohérente avec les stratégies nationales adoptées par les ministères concernés.
Enfin, il a ajouté que ce projet permettra d’appliquer une gestion intégrée et durable des ressources en eau au Liban. Le projet qui se résume à la construction d’une station modèle, à Koura, comprend trois étapes : la digestion anaérobique, la conversion de la boue résultante en engrais pour être ensuite utilisé en agriculture et transformé en une zone de construction humide permettant l’absorption des plantes cultivées selon des techniques spécifiques, et la construction d’une station de traitement solaire permettant à l’eau de devenir utilisable dans le domaine agricole conformément aux normes sanitaires internationales.
















